Mis à jour le 28 juin 2023

📽 Clean walk : un atelier éco-citoyen avec les élèves du collège Victor Hugo

Connaissez-vous les clean walks ? Depuis plusieurs années maintenant, des citoyens de plus en plus nombreux se regroupent pour nettoyer des lieux publics et montrer que chacun peut protéger l’environnement à son échelle.

Face à l'urgence du changement climatique, tout le monde a un rôle à jouer pour protéger l'environnement. « Même un petit mégot, ça fait très mal à la terre ». Ethan fait partie du groupe d’élèves du collège Victor Hugo ayant participé à une clean walk, fin juin, « promenade de nettoyage » dans la langue de Molière. Avec ses camarades, il a nettoyé les rues d’Issy le temps d’un atelier. Derrière ce nom tendance, « clean walk », se cache une pratique simple : ramasser les déchets qui traînent sur notre chemin. « Une clean walk, ça consiste à regarder les déchets qui peuvent se trouver dans la rue », explique Maud Joie-Soria, CPE du collège Victor Hugo. « On les repère, puis on les ramasse, pour montrer ainsi qu’on ne jette pas par terre que ce soit les papiers, les chewing-gums, les mégots… Il y a des poubelles et ce sont des gestes éco-citoyens qu’ils doivent acquérir au plus vite ». Au-delà du nettoyage, cette action pédagogique a pour but d’expliquer aux plus jeunes l’impact écologique que peut avoir un emballage plastique abandonné sur le trottoir.

Luciana Morla, de l’association Un quotidien plus vert, délivre en ce sens quelques conseils et bonnes pratiques. « À chaque fois que vous voyez un déchet par terre et que vous n’allez pas tarder à rentrer chez vous, donc vous savez que vous allez pouvoir vous laver les mains, vous pouvez très bien vous baisser et ramasser la bouteille en plastique qui traîne, qui va rester 400 ans si on ne la ramasse pas », conseille-t-elle aux collégiens.

Ramasser les déchets sur terre avant qu’ils n’arrivent en mer

Il est d’autant plus important de réaliser ce nettoyage dans une ville comme Issy située à proximité d’une zone fluviale. « Nous habitons à côté de la Seine. Dès qu’un déchet, un petit morceau de plastique, s’envole, il va parcourir des kilomètres et tomber dans le fleuve. Et il y a environ 200 tonnes de plastique qui finissent chaque année en mer rien que sur le cours d’eau de la Seine », alerte Luciana Morla. « On ramasse sur terre pour ne pas que ça finisse en mer ! », résume-t-elle.

Les élèves ont ensuite mesuré, à l’aide de pesons, la quantité de déchets récupérés pendant la clean walk. Résultat de la collecte : 1kg de mégots, 4 masques, 550g de métal, 200g de plastique et 1,2kg de tout-venant (paquets de cigarettes, cartons, papiers, etc…).