Et si on parlait de sport à l’adolescence ?

Contrairement aux problèmes liés au corps, la psychologie a peu exploré le domaine du sport. Autrefois considéré principalement comme une activité physique pour les jeunes, le sport est maintenant lié aux enjeux mondiaux, avec la diffusion d’événements à l’échelle planétaire tels que les Jeux Olympiques. Comment cette nouvelle échelle concerne-t-elle les jeunes ? Le sport à l'adolescence sert-il à réprimer les pulsions, source de symptômes, ou est-il une voie de sublimation, bénéficiant de la reconnaissance sociale ? 

Il est courant de voir émerger de jeunes champions, chacun battant des records de précocité sans que l'on comprenne les conflits internes que cette soudaine célébrité peut engendrer. Du côté du sport amateur, il joue un rôle de libération des pulsions au moment où le corps change. 

Le sport à l'adolescence offre l'occasion d'investir le corps pour résoudre ou exprimer des conflits. Par exemple, la régulation de l'agressivité par un langage corporel incluant la détermination et la compétitivité. Dans les sports d'équipe, il favorise également le lien social en s'appuyant sur un groupe partageant des objectifs communs. Le sport peut également détourner un adolescent de sa violence en fournissant un cadre structuré et thérapeutique, renforcé par un environnement attentif. Pendant l'adolescence, les parents et les entraîneurs peuvent orienter la vie du jeune en évitant les pièges de la pression excessive ou de la négligence. 

En résumé, le sport à l'adolescence joue un rôle crucial dans le développement physique et émotionnel des jeunes, offrant des opportunités de canaliser l'énergie, de résoudre des conflits et de favoriser le bienêtre psychologique. 

Mardi 19 mars de 20h30 à 22h30 : Conférence « Et si on parlait de sport à l’adolescence ? » Espace Parent-Enfant. 

Réservation gratuite sur www.issy.com/reservation-espaceparent