Mis à jour le 1 janvier 2024

Issy-les-Moulineaux dévoile un nouveau joyau : plongée au coeur du domaine de la reine Margot

Vous connaissiez la reine Margot, Marguerite de Valois, autant par son mariage avec Henri IV que par l’interprétation de son personnage au cinéma par Isabelle Adjani. Depuis le 21 septembre dernier, il faut ajouter Issy comme nouvelle référence, avec l’inauguration du Domaine de la Reine Margot. Un hôtel de prestige, établi dans un lieu chargé d’Histoire qui ouvrira ses portes le 24 octobre.

“Voir la Cour sans voir Marguerite de Valois, c’est ne voir ni la France ni la Cour”, écrivait Alexandre Dumas. Nous dirons bientôt de même en parlant d’Issy-les-Moulineaux et de son célèbre Domaine de la Reine Margot”.  Près de 4 ans après la pose de la première pierre en décembre 2019, c’est en ces termes qu’André Santini a inauguré, le 21 septembre dernier, le nouveau fleuron de l’hôtellerie de la ville d’Issy-les-Moulineaux : le Domaine 5 étoiles de la Reine Margot, “reflet de l’Histoire, fruit de l’amitié et berceau d’un partenariat promis à durer dans le temps”, qui sera exploité d’ici quelques semaines par la marque MGallery du groupe Accor, dont le siège social est à Issy-les-Moulineaux. 

Grâce à ce solide partenariat entre la Ville d’Issy-les-Moulineaux, la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, le groupe Accor, la SOAD (Seine Ouest Aménagement et Développement, ex-SEMADS), et l’agence Wilmotte & Associés Architectes, ce domaine qui abrita, en 1606, la reine Marguerite de Valois, puis devint propriété, en 1655, de la Compagnie des prêtres de Saint Sulpice, a été réaménagé en un ensemble hôtelier de prestige. « Je fais une centaine d’inauguration par an. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai trouvé un endroit habité, puissant, qui a une histoire, une âme », témoigna Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor. Une âme et un patrimoine historique qu’il était impératif de conserver et de préserver.  

La préservation du patrimoine historique 

Si un bâtiment neuf a bien été construit pour abriter des chambres, la partie du monument classé historique (17e siècle) a été réinterprétée par l’architecte, urbaniste et designer, Jean-Michel Wilmotte. Si bien que l’ensemble du domaine, sur plus de 9000m2, dispose désormais de 83 chambres et suites de luxe, une chapelle reconvertie en salon cosy, un bar de dégustation de rhum (400 références), des salles de réunion et séminaires, un parc paysagé, un jardin potager et un verger ou encore un spa de 360m2, avec cabines de soins, hammam, sauna, salle de fitness. Pour respecter l'histoire des lieux, l'architecte a opté pour une décoration monacale, des lignes épurées aux couleurs neutres.   

 
Un hôtel de ce standing, dont 20% du personnel est isséen, ne pouvait se priver d’un restaurant digne de ce nom. Il se prénommera le Marguerite 1606 et sera confié aux mains expertes du chef cuisinier Jean-Philippe Perol. Pour concocter ses spécialités de cuisine végétale, qui aura la part belle sur la carte, le chef s’approvisionnera en produits bio dans le verger et le jardin potager du Domaine. Verger et potager dont la production en surplus sera donnée au Libre Service Social de la Ville (voir p16), comme s’est engagée à le faire la direction de l’hôtel. Enfin, pour que les jeunes isséens puissent découvrir et s’approprier l’histoire de ce lieu d’exception, le Domaine prévoit d’organiser des visites scolaires. 

« La Reine Margot était non seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps », selon le mot d’Alexandre Dumas. Cet héritage de raffinement et d’érudition nous oblige devant l’Histoire !”, conclut ainsi André Santini.