Observatoires de l'habitat: quelles tendances sur le territoire?
La loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a fixé un objectif de construction annuelle de 70 000 logements pour l’Île-de-France dont 2 000 pour GPSO afin de répondre à la pénurie que connaît la région et d’accompagner son développement économique.
Conscientes de l’effort demandé, les huit villes de l’intercommunalité ont adopté en 2013 un programme local de l’habitat (PLH) afin de répondre aux besoins des habitants en matière de logements et d’hébergements, tout en favorisant le renouvellement urbain et la mixité sociale, et en améliorant l'accessibilité des logements aux personnes handicapées et/ou âgées.
Quels types de logements sur le territoire ?
Sur les 168 010 logements que comptent les huit villes de GPSO, 147 935 sont des résidences principales (soit 88 %), 8 471 sont des résidences secondaires (soit 5 %) et 11 604 logements sont vacants (soit 6,9 % du parc d’habitation). Pour ces derniers, il s’agit essentiellement d’une vacance liée au changement d’occupants, celle dite de longue durée (plus de 2 ans) ne concerne que 0,7 % du parc de logements du territoire.
L’habitat collectif représentent la plus grande part des logements du territoire, puisque seules 8% des résidences principales sont des maisons individuelles. Le territoire compte 4 997 copropriétés, représentant 76 % du volume total d’habitations, et les copropriétés de 10 à 49 logements sont les plus nombreuses.
Issy-les-Moulineaux est l’une des villes de GPSO qui compte la plus grande proportion de petits logements : la proportion de studios et de T2 sur le territoire est de 43 %, 5 des 7 autres communes n’ayant qu’entre 13 % et 34 % de ces types de logements. Les habitants de GPSO sont propriétaires de leur résidence principale pour 47 % d’entre eux et locataires pour 51 %. Les locataires résident en majorité à Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux et Vanves, tandis que les propriétaires sont les plus nombreux à Chaville, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres et Ville-d’Avray.
Les dynamiques du marché immobilier
En 2019, 1 007 ventes de logements neufs ont eu lieu sur le territoire, le prix médian d’acquisition s’élevant à 396 400 € (soit 8 120 € du mètre carré). Sur les 5 917 logements anciens vendus, 92 % sont des appartements et 8 % des maisons individuelles. Le prix médian d'un appartement ancien est de 385 000 € et 917 500 € pour
une maison. 54 % des acheteurs sont cadres ou exercent une profession libérale et la catégorie d'âge la plus représentée est celle des trentenaires. Par ailleurs, en 2019, 50 % des acquéreurs d’un bien sur les villes de GPSO résidaient déjà sur le territoire. Le prix moyen du loyer sur le territoire de GPSO s’élève quant à lui à 23,30 € mensuels par m².
Sur le territoire isséen, 336 appartements neufs ont été vendus en 2019, pour un prix médian de 9 360 €/m². Du côté des logements anciens, 1 019 ventes d’appartements ont été signées.
L’action de GPSO en faveur de l’amélioration des logements privés
Depuis sa création en 2010, GPSO a mené une politique volontariste en matière d’amélioration de l’habitat privé. En effet, le bilan des dispositifs spécifiques menés depuis 2010 montre qu’une dynamique de résorption de l’habitat indigne, de remise à niveau des copropriétés fragiles et dégradées et plus largement d’amélioration du parc a été fortement engagée.
En 2019, plus de 2,8 M€ d’aides publiques ont été mobilisées, dont 150 000 € portés par GPSO, pour accompagner plus de 600 ménages du territoire dans l’amélioration ou l'adaptation de leur logement.
L'amélioration énergétique de l'habitat s'est également affirmée comme l'un des enjeux majeurs de GPSO, inscrit parmi les axes prioritaires du Plan Climat Air Energie 2019-2024. Ainsi, en septembre 2019, l'Opération Habitat Qualité (OHQ); nouveau dispositif principalement dédié à la rénovation énergétique des copropriétés, a été lancé sur les 8 villes du territoire.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Grand Paris Seine Ouest