Mis à jour le 10 février 2024

Jeux Olympiques : les Isséens évoquent leur « meilleur souvenir »

Vivre une olympiade ça marque toujours les esprits. Exploits sportifs, collectifs ou individuels, athlètes stars, ambiance, médiatisation démesurée… Tous les quatre ans, chacun y trouve de quoi vibrer. Et vous, quel est votre meilleur souvenir des JO ? C’est la question que nous avons posée à des Isséens de tout âge, avec le concours d’Alain Vernon, de Radio Millésime.

Serge, restaurateur retraité  : Mexico 1968 

«  J’ai ressenti énormément d’émotion lorsque l’américain Tommie Smith a levé son poing ganté de noir sur le podium du 200m à Mexico en 68. C’était grandiose et culotté, à une époque où les athlètes comme lui et John Carlos avaient choisi la caisse de résonance des Jeux Olympiques pour lutter contre la discrimination dont souffraient les noirs aux Etats-Unis.  » 

Viviane, responsable RH  : Los Angeles 1984 

« J’avais 18 ans, je regardais les épreuves même la nuit, surtout pour Carl Lewis. C’était un athlète incroyable et beau, aussi fort en course qu’en saut en longueur. Il a raflé 4 médailles d’or : 100 m, du 200  m, du relais 4 × 100  m  et saut en longueur. Et après les JO, je me souviens que les clubs de basket NBA ont même voulu l’engager. A la même époque que Michaël Jordan. C’est dire la dimension de ce sportif  !  » 

Christophe, coach (Avia Club)  : Londres 2012 

«  Moi c’est la course individuelle du triathlon aux JO de Londres 2012. On a vraiment cru à un podium pour nos deux athlètes français, David Hauss et Laurent Vidal, face aux intouchables de l'époque, les frères britanniques Brownlee et l’espagnol Gomez. Nos deux Français, après une incroyable remontée, ont terminé au pied du podium 4e et 5e . C’était une course folle, devant près d’un million de spectateurs dans les rues.  »

Vincent, responsable communication  : Barcelone 1992 

«  Mon grand souvenir des Jeux, c’est celui de la «  Dream Team  » américaine de basket avec Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird et consorts. Les stars pros de la NBA, enfin admises aux JO, allaient éblouir Barcelone en 1992. Quel pied ! J’avais suivi le basket américain pour VSD et les voir arriver aux Jeux, c’était un enchantement.  » 

Jean-Baptiste, employé du CLAVIM : Athènes 2004 

«  J’ai été marqué par Laure Manaudou, quand elle devient championne Olympique de 400m nage libre, à seulement 17 ans. C’était la première française à réaliser ça depuis des décennies. Et derrière, elle remporte deux autres médailles, l’argent sur 800m nage libre et le bronze sur 100m dos. Si jeune, c’était incroyable.  » 

Philippe, responsable structure jeunesse au CLAVIM  : Sydney 2000 

« Mon souvenir le plus marquant, c’est celui de Marie-José Pérec qui fuit, littéralement, le duel contre Cathy Freeman sur le 400m. Alors qu’on l’attend tous sur la ligne de départ et qu’elle est l’une des favorites, on apprend qu’elle est en train de fuir l’Australie à cause de la pression. Ça m’a impressionné de craquer comme ça  !  » 

Laurent, médecin à l’Hôpital Suisse  : Montréal 1976 

« La première image que je retiens est celle de Guy Drut à Montréal en 1976. On n’avait toujours pas de médaille en athlétisme et Guy Drut, battu à Munich en 1972, a récolté l’or au terme d’un 110m haies incroyable. Il a fallu la photo-finish pour savoir si le Français avait gagné. Il semblait même surpris par sa victoire. Et sa demifinale à la lutte contre le Cubain Cabanas m’a aussi marquée.  » 

Arnaud, journaliste  : Londres 2012 

«  Comme beaucoup, j’ai été révolté et ému par les larmes du boxeur français Alexis Vastine en quart de finale de boxe -69 kilos aux JO de Londres 2012. Malgré un combat où tout le monde le voyait vainqueur, il est déclaré perdant par les juges. Même son adversaire avait semblé surpris  ! C’était du vol  ! Une injustice. Le pire, c’est qu’il avait déjà connu ça aux JO de Pékin en 2008.  » 

Lisa, employée du CLAVIM  : Londres 2012 

« J’étais partie en week-end à Londres, en plein pendant les JO 2012, et je me suis retrouvée sur le passage de la course du marathon, avec un million de personnes dans les rues. Ce fut très impressionnant et ça reste un grand souvenir tant l’ambiance était exceptionnelle. » 

Zenyk, chef d’entreprise retraité  : Melbourne 1956 

«  En 1956, j’avais 17 ans et pas la télévision pour voir l’exploit d’Alain Mimoun au marathon de Melbourne. J’ai tout suivi à la radio et en plus, il y avait le décalage horaire…Et puis à Tokyo en 1964, on attendait un autre exploit de notre si belle nageuse Christine Caron. Elle avait fait la Une de «  Paris Match  » et on ne parlait que d’elle. Kiki ne récolte que l’argent sur 100m dos, mais quel souvenir !  »