Mis à jour le 16 décembre 2025

HUI-World : un projet européen qui transforme les pratiques pédagogiques

Au lycée La Salle Saint-Nicolas d’Issy, le projet Erasmus+ HUI-World ouvre de nouvelles perspectives d’apprentissage, porté par un consortium de 10 partenaires européens réunissant l’University College Cork, la Ville d’Issy-les-Moulineaux et des acteurs de l’éducation en Irlande, Italie, Grèce et à Chypre.

Au sein du lycée Saint-Nicolas, l’engagement se traduit par une réunion mensuelle en ligne en anglais, la participation à plusieurs questionnaires, et surtout l’implication de deux à trois classes pour tester la plateforme pédagogique et contribuer à la création des ressources. Marie Fourichon, directrice déléguée aux études supérieures et à l’alternance, et Stéphanie Brozyna, adjointe de direction du lycée professionnel, expliquent leur engagement et les bénéfices pour les élèves. 

Point d’Appui : Quelles ont été vos motivations pour intégrer un tel projet ? 

Marie Fourichon : Il s’inscrit pleinement dans les orientations que portent nos autorités de tutelle : développer des actions en lien avec l’économie durable, l’écologie et l’innovation pédagogique. HUI-World permet aussi d’encourager la mobilité des jeunes, de s’inspirer des pratiques d’autres pays européens, de créer du lien entre les enseignants européens et une vraie dynamique collective dans l’établissement. 

Point d’Appui : Que peut apporter à terme la collaboration avec les enseignants européens ? 

Marie Fourichon : Elle peut enraciner un esprit européen et encourager l’innovation pédagogique. Observer ce que font nos partenaires est enrichissant. Chacun apporte ses compétences ; chacun repart avec des idées nouvelles. 

Stéphanie Brozyna : Travailler avec d’autres enseignants, c’est ouvrir nos horizons. On voit ce qui se fait ailleurs, on compare, on adapte… C’est une vraie richesse pour nos pratiques. 

Point d’Appui : Quel impact ce projet peut-il avoir sur les lycéens et les étudiants ? 

Marie Fourichon : D’abord un partage de culture et de pratiques : les élèves découvrent comment on apprend ailleurs. Ils voient aussi que les filières professionnelles sont très valorisées dans certains pays. Cela peut changer leur regard sur leur propre parcours et leur donner des ambitions plus grandes. 

Stéphanie Brozyna : Et puis cela peut créer un déclic, notamment en langues. On travaille d’ailleurs à l’ouverture d’une classe européenne, avec stages à l’étranger et cours techniques en anglais. L’idée est vraiment de montrer qu’un bac, même pro, peut mener vers des prépas, des écoles d’ingénieurs, et demain peut-être vers des parcours à l’étranger.