Mis à jour le 28 juillet 2022

Ecole: l’ENT a été indispensable pour maintenir la continuité pédagogique

Les écoles d’Issy sont bien dotées en matériel informatique et services numériques adaptés aux besoins des écoles, et notamment l’ENT (Environnement Numérique de Travail), une solution largement utilisée durant la période de confinement.

Retour sur cette expérience singulière avec Sébastien Chéritat, enseignant à l’école des Chartreux et Enseignant Référent aux Usages du Numérique dans le département des Hauts-de-Seine.

À quoi l’ENT a-t-il servi durant la période ?

Sébastien Chéritat : L’usage de l’ENT a été indispensable pour maintenir la continuité pédagogique. Il a permis de diffuser le plan de travail, communiquer avec les parents et permettre aux élèves d’être créateurs de supports de travail.

Comment les élèves l’ont-ils utilisé ?

S. C. : Ils ont pu enregistrer leurs présentations en anglais, réaliser des cartes en lien avec les leçons de géographie et de sciences, répondre à des questionnaires de littérature ou des quizz en histoire, faire des dictées. Ils ont consulté des vidéos et échangé via la messagerie sécurisée de l’ENT avec leur enseignant. Ceci était complété par l’usage de la classe virtuelle du CNED qui favorisait un temps de travail avec la classe une heure par jour, permettant de faire du lien entre le travail commun et le travail de chacun à distance.

Concrètement, comment se déroule un cours en ligne ?

S. C. : Il me semblait important de conserver notre trame d’emploi du temps pour ne pas perturber les repères des élèves. Des notions de français puis de maths étaient revues, suivies de découvertes au fil des séances de classes virtuelles avec un temps de réinvestissement des acquis. La communication se faisait via l’audio, le chat, et l’usage d’outils partagés (tableau blanc virtuel, sondage et questionnaires, chat individuel, etc.) dans le cadre de la séance virtuelle du CNED. Les séances permettaient de faire une dictée, du calcul mental, de la résolution de problèmes, de la lecture, etc. Les élèves étaient très motivés pour participer, des échanges entre élèves étaient possibles afin de favoriser l’entraide. Chaque séance se terminait par un temps d’échanges libres avec les webcams pour se saluer et surtout se voir.

Il me semblait important de conserver notre trame d’emploi du temps pour ne pas perturber les repères des élèves.
Sébastien Chéritat, enseignant

En tant qu’enseignant, quelle était votre journée type pendant cette période ?

S.C. : Le travail en confinement était très intense du fait de la préparation des plans de travail pour les élèves, des fiches de corrections à fournir pour favoriser leur autonomie mais aussi avec un temps important pour gérer la communication auprès des élèves et des parents. Des ajustements ont pu être faits pour faciliter le suivi pédagogique des parents à la maison et le mien à distance, en tenant compte des retours des élèves, de leurs difficultés.