Ecole des Epinettes : la première pierre a été posée !
Ce qui n’était qu’un projet sur le papier prend une forme concrète avec la cérémonie de la pose de la première pierre, le 2 juillet dernier, marquant une nouvelle étape dans la construction de la nouvelle école des Epinettes et du centre socio-culturel attenant.
C’est en présence des principaux acteurs et partenaires financiers du projet, Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, Georges Siffredi, président du Département des Hauts-de-Seine, des représentants de la Région ou encore l’Inspectrice de l’Education nationale, Youmna Tohme, qu’André Santini a procédé à ce geste symbolique. Symbole d'une architecture où la nature et l’urbanisme cohabitent, au service de l’éducation et de la communauté. “L’école du futur” en quelque sorte.
« L’école se matérialise par un bâtiment à la pointe de la modernité, qui mêle avec élégance le bois, la pierre et la verdure, explique André Santini. Avec ses toits végétalisés, ses murs en pierres naturelles et son ossature en bois et en béton bas carbone, le bâtiment bénéficiera d’une bonne isolation thermique et consommera peu d’énergie. »
Les toits végétalisés offriront effectivement un écosystème où la flore locale prospèrera et où les élèves pourront observer et interagir avec la biodiversité. Chaque classe (7 maternelles, 11 élémentaires) disposera d’ailleurs de son propre jardin pédagogique privatif de 30m², favorisant ainsi l'apprentissage de l'écologie au quotidien. De plus, les murs composés de pierres naturelles sont conçus pour devenir des habitats vivants. Ce choix de matériaux permet également de réduire l'impact environnemental, les pierres provenant de carrières régionales, en Seine-et-Marne, ou de réemploi (en fonction des stocks disponibles), tout en offrant une façade naturelle qui s’intègre parfaitement au paysage urbain.
Pour minimiser son impact énergétique et optimiser son confort thermique, le bâtiment utilisera des systèmes de construction en béton bas carbone et en ossature bois pour isoler naturellement les locaux et réduire les échanges thermiques. La toiture et les murs végétalisés contribuent également à la régulation thermique.
Enfin, l’espace socio-culturel sera le seul élément qui émergera véritablement de cet ensemble paysager, conçu comme un phare visible depuis les rues alentour. Il organisera des activités ludiques, artistiques, culturelles, éducatives et sociales, à l’intention des enfants, des adolescents et des familles du quartier. Il proposera par exemple, c’est l’originalité du lieu, de nombreuses animations sur les sciences de l’univers, avec des cycles de conférences, des ateliers et des expositions sur l’astronomie et l’astrophysique.
La livraison du projet est fixée à l’automne 2026.