Mis à jour le 20 décembre 2022

Biennale d’Issy : Chimères artistiques, figurer le cosmos

Faisant suite à une édition centrée sur le portrait en 2019, cette édition explore cette fois la notion du cosmos à travers le regard d’artistes contemporains. 
La course du soleil, 2021, installation vidéo, vidéoprojecteur et sculpture lumineuse
© Duo Parhélie – Florence Tassan Toffola et Hugo Verlinde

Si au sens mythologique les chimères sont des créatures hybrides et fantastiques, elles évoquent aussi les projets séduisants mais irréalisables de l’être humain qui s’efforce de discerner l’invisible, de conquérir l’univers, voire de dompter l’infini.  

S’emparant avec inventivité d’une même thématique avec les médias traditionnels – photographie, peinture, dessin, céramique, sculpture – ou le potentiel créatif offert par l’art numérique et la vidéo, les artistes contemporains portent un regard grave et sensible sur le monde.  

Avec lucidité ou férocité, parfois même avec une note d’humour, ils nous livrent leurs représentations des chimères ou de l’au-delà et leurs visions, réelles ou fantasmées, de la nature humaine en proie à l’inconnu. Les uns portent un message, d’autres s’arrêtent sur la beauté de l’univers, tous s’accordent à illustrer le mystère d’être au monde.  

Ainsi, vous pourrez contempler des œuvres de Robert Combas, Richard Texier, Françoise Niay, Renaud Auguste-Verneuil… Retrouvez également la Biennale en "off" à la Médiathèque Centre-Ville, et à l’Ecole de Formation des Barreaux avec des meubles peints par Robert Combas. Sur la place de l’Hôtel de Ville, vous pourrez vous arrêter devant l’installation lumineuse de Florence Tassan Toffola et Hugo Verlinde, représentant Icare fuyant le labyrinthe oppressant, et rêvant du Ciel, sous la forme d’un totem orné d’une figure ailée.  

Biennale d’Issy 

Du mercredi 15 septembre au dimanche 7 novembre au Musée Français de la Carte à Jouer (16, rue Auguste Gervais),à la Médiathèque Centre-Ville (33, rue du Gouverneur Général Eboué), à l’Ecole de Formation des Barreaux (1, rue Pierre Antoine Berryer), et sur la place de l’Hôtel de Ville.